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«Bonjour, mon nom est Bemd Dressler, et votre partenaire m'a demandé de vous informer qu'il souhaite mettre un terme à votre relation » Telle est la petite phrase assassine avec laquelle se présente le Berlinois Bernd Dressler, 52 ans, lorsqu'il vient sonner à la porte de ses «victimes». La première réaction de celles-ci est d'abord l'incrédulité. Beaucoup lui demandent où se trouve sa caméra cachée, avant qu'elles ne se résignent, au vu de la lettre explicative que leur conjoint l'a chargé de leur remettre.

«En général, l'entrevue elle-même dure moins de trois minutes»
, ironise celui qu'à Berlin on surnomme déjà «Terminator». «Il est rare que les gens m'invitent pour boire le café.» Cet ancien courtier d'assurances au chômage qui, en juillet, a eu l'idée de créer sa Trennungsagentur (son agence de séparation), tient de toute façon à rester sur le seuil : au cas où la personne larguée réagirait violemment.

Sa carrure d'athlète et son air débonnaire dissuadent d'en venir aux mains et c'est bien pourquoi la clientèle de Bernd Dressler s'avère essentiellement féminine : aux deux tiers, des jeunes femmes entre 20 et 25 ans, prêtes à le payer 50 € pour qu'il fasse le sale boulot à leur place. Moyennant quelques euros supplémentaires, l'oiseau de mauvais augure peut également récupérer leurs effets personnels restés chez leur conjoint. II propose enfin un tarif préférentiel de 19,95 € à celles qui optent pour la rupture par téléphone.

Et le succès est là : depuis la création de son agence, Bernd Dressler est déjà intervenu à plus de 200 reprises, au point de faire aujourd'hui appel à un assistant. Sans états d'âme, il voit dans le service qu'il offre un signe des temps.

Bernd Dressler

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